Témoignage d’un vol en hélicoptère à la Côte d’Opale et la Baie de Somme, entre falaises, plages, marais et patrimoine vus du ciel.
Un départ attendu
Je me souviens parfaitement du moment où je suis monté dans l’appareil. J’allais vivre mon premier survol en hélicoptère de la Côte d’Opale et la Baie de Somme. Avant même de décoller, je ressentais déjà une certaine impatience. Le bruit régulier des pales me faisait comprendre que l’expérience allait commencer. Je me suis installé, j’ai attaché ma ceinture, et le pilote m’a expliqué brièvement le trajet.
Le sol s’est peu à peu éloigné et, en quelques secondes, je n’étais plus qu’un spectateur suspendu entre ciel et terre.
Les falaises de la Côte d’Opale vues du ciel
Très vite, les contours de la Côte d’Opale se sont dessinés. Depuis les airs, les falaises du Cap Blanc-Nez et du Cap Gris-Nez paraissent encore plus saisissantes. Leurs parois blanches plongent dans la mer, contrastant avec le bleu profond de la Manche. La côte se déroule comme une longue ligne claire, bordée par de larges plages de sable.
En regardant vers l’intérieur des terres, j’apercevais les villages. Wissant, Ambleteuse et Wimereux semblaient minuscules, posés entre dunes et prairies. La lumière du nord mettait en relief chaque détail, chaque courbe de la côte.
Un littoral varié
Le vol en hélicoptère à la Côte d’Opale révèle la diversité du littoral. Tantôt de longues plages rectilignes, tantôt des zones plus sauvages où la mer semble s’avancer dans les terres. Je voyais aussi les ports, avec leurs digues et leurs jetées qui s’enfoncent dans l’eau.
De là-haut, Boulogne-sur-Mer paraissait paisible. Le port de pêche, les quais, et même les remparts de la vieille ville se distinguaient nettement. C’était une manière différente de voir un lieu que l’on traverse souvent à pied.
Approche de la Baie de Somme
Après plusieurs minutes, les paysages ont commencé à changer. La côte devenait plus douce, les falaises cédaient la place à de larges zones sableuses. Puis s’est ouverte devant moi la Baie de Somme.
Vue du ciel, la baie ressemble à une grande toile. Des étendues de sable blond se mêlent à des marais, à des bancs découverts par la marée, à des canaux qui serpentent jusqu’à la mer. J’ai pu distinguer les prés-salés où paissent les moutons, et plus loin, des rassemblements d’oiseaux migrateurs. Tout semblait calme et ordonné.
Les villages de la Baie
Au fil du survol en hélicoptère de la Baie de Somme, plusieurs villages se sont dévoilés. D’un côté, Le Crotoy, reconnaissable avec son front de mer bien aligné. De l’autre, Saint-Valéry-sur-Somme, dont les maisons anciennes et les ruelles médiévales apparaissaient comme un décor de carte postale.
En m’avançant vers l’embouchure, j’ai distingué la pointe du Hourdel. Là, les bancs de sable s’étendent largement. Le pilote m’a signalé que c’est un lieu où l’on peut parfois observer des phoques. Depuis l’hélicoptère, je croyais en voir quelques-uns, allongés sur la plage.
L’intérieur des terres
En quittant la côte, le vol s’est orienté vers l’intérieur. Les paysages de la Somme m’ont alors offert un contraste surprenant. J’ai vu les hortillonnages d’Amiens, ces jardins entourés de canaux, formant un patchwork vert. Puis la silhouette de la cathédrale Notre-Dame d’Amiens est apparue, imposante même depuis les airs. À côté, la tour Perret dominait la ville, fine et verticale.
Ces repères donnaient une dimension historique et urbaine à ce vol qui avait commencé sur un littoral sauvage.
Une atmosphère apaisante
Tout au long du trajet, ce qui m’a le plus marqué, c’est la sensation de calme. Le bruit du rotor était constant mais jamais agressif. Le regard embrassait des kilomètres de paysages. Chaque minute apportait une vision différente : la mer, les dunes, les marais, puis les plaines.
Je ne cherchais pas à analyser. J’étais simplement là, spectateur d’un territoire vu d’une hauteur inhabituelle. Le temps semblait ralentir, comme suspendu au-dessus des rivages.
Le retour vers l’aérodrome
Après presque une heure, le pilote a amorcé le retour. Les falaises et les plages s’éloignaient. La lumière avait changé, donnant une teinte dorée aux champs. Peu à peu, la terre s’est rapprochée. Le contact avec le sol a marqué la fin du vol.
Je suis descendu de l’appareil encore sous l’effet de ce que je venais de voir. Le contraste entre le ciel et la terre était saisissant.
Un regard unique sur la région
Ce vol en hélicoptère à la Côte d’Opale et la Baie de Somme m’a offert un regard unique sur une région que je croyais bien connaître. Les falaises, les ports, la baie, les marais, la cathédrale : tout prend une autre dimension vu d’en haut.
L’expérience m’a rappelé qu’un territoire peut se lire autrement. Depuis le ciel, les formes, les couleurs et les reliefs racontent une histoire que l’on n’imagine pas toujours depuis le sol.
HELICOLAND est le spécialiste de l’hélicoptère
